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Comment améliorer un sol calcaire ?

Comment évaluer simplement les qualités et les limites d’un sol ou d’un sol ? Voici quelques observations et tests faciles à réaliser qui vous aideront à mieux connaître la terre dans votre jardin. Après cela, il est facile à améliorer : il suffit de le rendre plus structuré et vivant, grâce à une variété de matériaux, appelés amendements.

Observer la végétation spontanée

Vous pouvez avoir une idée de la nature d’un sol simplement en observant et en identifiant les plantes sauvages qui y poussent naturellement. En effet, les plantes se sont adaptées à diverses situations. Une application comme PlantSnap peut vous aider à identifier les plantes dans votre jardin. Voici quelques exemples de plantes indicatrices qui désignent le type de sol auquel on a cas :

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  • ✓ Argile, lourde, terre collante : présence de prêle, liant, liant, herbe, spirée des prairies, carex, saule, bouleau, cendres, etc.
  • ✓ Sol contenant un excès d’azote : présence d’ortie bien drainée, avec des feuilles vert foncé.
  • ✓ Sol de jardin de bonne qualité : présence de bavure.
  • ✓ Terre compactée : présence de plantain majeur, liant, etc.
  • ✓ Terre acide : présence de bruyère, callune, aigle fougère, petite oseille, balai, seawberry, bouleau, châtaignier, etc.
  • ✓ Sol siliceux, drainant, pauvre en humus : présence de scarabée, fétuque rouge, lavande, plantain de corne de cerf, balai maritime, etc.
  • ✓ Calcaire : sainfoin, thym, hellebore, buis, genévrier, chêne vert, etc.

Ainsi, les herbes spontanées, les arbustes et les arbres nous informent sur l’état physique, le sol chimique et biologique. Ces plantes nous disent, par leur présence, la nature du sol, ses forces et contraintes et donc les plantes qui lui conviennent le mieux.

Votre terre est-elle acide, calcaire ou argile ?

Sans être agronome, il est possible de devenir un jardinier plus fin connaisseur de la terre de son jardin avec l’aide de quelques tests rapides. Commencez par prendre une petite moelle de terre de votre jardin et effectuez les tests suivants.

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Test #1 : utiliser du vinaigre

Vinaigre provoque des bulles ? Votre terre est de nature calcaire ! Ce test est utilisé pour déterminer si le sol contient du carbonate de calcium. Quelques gouttes de vinaigre versé sur une poignée de terre provoque l’apparition d’un petit bouillonnement si elle est de nature calcaire. L’intensité de l’ébullition est proportionnelle au niveau de calcaire. Si rien ne se passe, cela signifie que votre terre est acide. Ce sont les acides de vinaigre qui agissent sur la fraction calcaire (carbonate de calcium) du sol ou du sol qui provoquent l’émission des bulles par la libération de dioxyde de carbone (CO2).

Test #2 : Pétrissez votre terre à la main

Cette terre est sablonneuse, limoneuse ou argile ? Tout d’abord, si la terre prise (une petite poignée) à une profondeur de 5-10 cm est trop sec, il doit être suffisamment humidifié pour être en mesure de le former en une petite boule. Cette balle est ensuite patinée entre les paumes des mains, frottée l’une contre l’autre. Si le pudding résultant est granuleux et fissuré, alors la terre est sablonneuse. Si elle est légèrement collante et granuleuse, d’un diamètre de moins de 7 mm, et colore un peu la peau, alors la terre est limoneuse. Enfin, s’il est facile de faire un cerceau, alors la terre est de l’argile à un taux d’au moins 25% d’argile. Cette première approche vous permet de choisir les plantes qui poussent le mieux (voir le paragraphe « Observer la végétation spontanée »).

Test n°3 : Expérience avec la décantation

Cette installation met en valeur un sol plutôt sablonneux Pour cela, il est nécessaire de prendre une bonne poignée de terre du potager ou d’un parterre de fleurs. Bien mélanger avec 2 fois son volume dans l’eau, en touchant énergiquement, puis verser le mélange dans un récipient transparent, si possible cylindrique. Le gravier s’installe d’abord, suivez les sables grossiers, puis mince. Le limon et ensuite les argiles sont bons pour se déposer après parfois plusieurs jours. Il se peut que l’eau de mélange reste trouble pendant plus de 5-6 jours. Cela signifie que les argiles ne floculent pas (ne s’agripent pas), ce qui est le signe probable que leur lien bénéfique avec la matière organique sera difficile à faire, ne pas se prémunir pour leur bon fonctionnement dans le sol.

L’épaisseur de chaque couche : gravier, sable, lires, argiles, permet déjà d’avoir une idée de la nature de la terre. Si la couche la plus épaisse est celle des sables, cela signifie que le sol est logiquement sableux  : il sera drainant et approprié, par exemple, pour la culture des carottes, de l’ail ou du crocus. Inversement, il ne retiendra que très peu d’eau : il devra choisir des plantes appropriées pour cela. De l’autre côté, une épaisse couche d’argile indique que le sol s’asphyxiait pendant les pluies mais riche en divers sels minéraux entre ces deux extrêmes, il y a de nombreux types de sol.

Test #4 : Creuser le sol

Il suffit de faire, à l’aide d’une bonne bêche, un trou simple de 40 cm carré Creuser votre sol permet de repérer si son sol est compact, granuleux, etc. et profondément tellement d’avoir des indications supplémentaires concernant la nature d’une terre. Cette expérience se fait en dehors des conditions météorologiques extrêmes. Le sol ne doit pas être trop sec ou trop humide. La sortie de la première bêche indique si le sol est compact, granuleux ou s’il est bien maintenu tout en défrichant facilement. Au toucher, nous le réalisons bien.

Test #5 : Observez votre terre

Une simple observation visuelle aide à évaluer les qualités et les défauts du sol dans son potager. Plus il est sombre, plus il contient d’humus . Contrairement aux traces blanches ou bleu-vert indiquent la présence d’argile. Par ailleurs, si elle dégage une forte et odeur désagréable, c’est un signe de mauvaise aération. De là, il n’y a qu’une étape à franchir pour soupçonner le compactage du sol ou l’excès d’eau (évacuation imparfaite). Si de nombreux vers de terre sont visibles, ainsi que d’autres représentants de la faune souterraine, c’est un bon signe Le sol riche en humus est sombre . De même, la présence de nombreuses racines, bien ramifiées et coulées dans les premiers 30-40 centimètres de sol est un autre signe qui indique que le sol est aéré, vivant et fertile.

Comment améliorer votre terrain ?

Le diagnostic est fait, la terre ayant reçu un « nom » (acide, calcaire, humide, sec, argile, sable, etc.) il reste à améliorer grâce aux apports de matériaux , appelés amendements. Ces modifications sont, en termes concrets, des substances organiques ou minérales incorporées dans la terre qui modifient sa structure et parfois aussi nourrir les plantes.

Astuce #1 : poncer votre sol

Ces sables sont grossiers, vendus dans les jardineries ou agricoles coopératives. Appliqué sur un potager, par exemple, leurs effets sont rapides : ils favorisent l’infiltration d’eau, desserrent la terre lourde, aident à mieux réchauffer la terre dès avril et ils facilitent le travail du sol.

Astuce #2 : apporter du calcaire et de la magnésie

Ces deux éléments permettent de ramener un sol ou un sol trop acide à la neutralité chimique. Ce faisant, ces matériaux améliorent également la porosité (proportion d’espaces vides) du sol, rendent le sol et le sol plus lâche tout en renforçant la stabilité de la structure. Grâce à cela, la terre résiste aux précipitations ; les moûtes gardent leur forme. Les produits à utiliser sont variés : chaux, chaux magnésienne (magnésie renforce la couleur des pigments de nombreuses fleurs, y compris les roses), algues calcifiées, calcaire concassé, etc. Ils sont vendus dans les jardineries, les coopératives agricoles, etc. Leurs intrants se situent le plus souvent entre 300 et 600 g par mètre carré.

Astuce 3 : Utilisez les amendements humifères

Ils sont, de loin, la meilleure amélioration qu’un jardinier amateur puisse apporter à sa terre. Concrètement, il consiste à appliquer régulièrement au fil du temps (chaque année ou tous les 2-3 ans) différentes matières organiques qui se décomposent. . Voici quelques exemples :

  • ✓ Compost-maison ou acheté,
  • ✓ Algues échouées,
  • ✓ Différents fumiers,
  • ✓ Feuille de loam,
  • ✓ Déchets de tailles compostées, etc.

Cela donne corps aux terres maigres (type sablonneux)… et desserre les terres lourdes (de type argile). Cela enrichit la terre avec des sels minéraux nutritifs dont les plantes profitent, à mesure que l’humus du sol devient minéralisant. Il stimule également la vie de la faune et de la flore du sol . Nous comprenons alors le cycle : la matière organique apportée par le jardinier se transforme en humus (bon sol le contient de 2 à 5%), cet humus à son tour se transforme en minéral sels. Au fil du temps, il y a une perte régulière d’humus dans n’importe quelle terre ou sol. Nous devons compenser cette perte par les apports réguliers de matière organique que nous mentionnons au début de ce paragraphe ! À quelle dose ? Sur un potager, 3 à 5 kg de matière organique par mètre carré apporté tous les 2-3 ans est suffisant pour le maintien d’un sol de bonne qualité.

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